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A BOCONNEC



FLORE PRINTANIÈRE DE BOCONNEC




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« Rostrenen »
(Armand Robin)


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Le site de Boconnec présente un ensemble de milieux naturels différents. De faibles surfaces, ces espaces sont assez facilement accessibles.

Près de la source principale, la présence de larves d'éphémère prouve la pureté de l'eau. Plus bas, au fond du vallon, plusieurs petits ruisseaux alimentent une saulaie marécageuse.


Le fond du vallon de Boconnec héberge plusieurs plantes caractéristiques d'une « saulaie marécageuse » : iris des marais (iris pseudo-acore), laîche, cresson doré (dorine à feuilles opposées)...

« Ce groupement végétal est plutôt rare à l'échelle de la Bretagne du fait des conditions topographiques et hydriques permettant son existence : fonds de vallons marécageux où les possibilités d'évacuation de l'eau sont limitées ou bien ralenties. Les strates basses sont composées de grandes herbes, de fougères de milieux humides et, au niveau des zones de suintement, des tapis verts clairs de dorines à feuilles opposées. »
(d'après le "Guide de reconnaissance et de gestion des milieux d'intérêt patrimonial" publié par le Centre régional de la propriété forestière de Bretagne).



Tapis de cresson doré (dorine à feuilles opposées) au fond du vallon humide de Boconnec.

Le nord-est du vallon présente une futaie ancienne (déjà mentionnée sur le registre cadastral de 1826) dominée par les hêtres et bien distincte des plantations récentes faites il y a une vingtaine d'années. Comme sous les chênes des chemins creux encore existants, le printemps y fait naître d'épais tapis de fleurs.



« Strakerez » ou « Boked ar Werc'hez » (l'herbe à la Vierge ou "stellaire holostée") et la jacinthe des bois sont des fleurs printanières assez communes sur les talus des environs, surtout depuis que les mairies ont renoncé au désherbage chimique. Leur présence conjointe dans nos sous-bois de hêtres, chênes, et houx, n'est pas très rare non plus mais indique un habitat naturel accueillant pour la faune sauvage.



Ces fleurs forment par endroits des groupes serrés sur lesquels on hésite même à marcher !



Un peu plus loin dans la hêtraie, présence encore de nombreux houx mais avec peu de plantes basses, ce qui peut indiquer un sol plus acide.

Non loin de là mais d'aspect très différent, « ar werje » (le verger) est une parcelle en pente qui, d'après son nom et les anciens cadastres, était autrefois labourée et plantée d'arbres fruitiers. Régulièrement débroussaillée par nos quelques moutons et chèvres, le printemps y fait apparaître une multitude de fleurs.



De très nombreuses fleurs apparaissent au printemps dans ce champ orienté au nord et légèrement ombragé : véronique petit-chêne, herbe à la Vierge, croix de saint André (gaillet croisette), compagnon rouge, jacinthe des bois, violette sauvage (violette de Rivin), renoncule rampante (un cousin du bouton d'or), pissenlit...